Zur tribunicia potestas von Kaiser Decius und seinen Söhnen
https://doi.org/10.34780/j4xo-tp83
Résumé
Pendant longtemps les scientifiques ont admis que depuis Philippe l’Arabe, les empereurs du IIIe siècle auraient reporté le début traditionnel du renouvellement de la tribunicia potestas du 10 décembre au 1er janvier. Ceci avait des conséquences pour la datation de nombreux actes. Cet avis repose sur l’observation que les constitutions de droit civique contiennent régulièrement un écart entre la datation par la tribunicia potestas et les consuls nommés dans ces constitutions. De fait, là-derrière se cache un simple processus administratif: les empereurs donnent leur accord en vue de la mise en oeuvre des constitutions un peu avant leur date de publication. Si entre-temps un changement se produit, le chiffre de la tribunicia potestas n’est pas ajusté lors de la publication. En tenant compte de ceci, on ne peut déduire de cet écart un report du début de la tribunicia potestas. Ce résultat est ici transposé au règne de Dèce et de ses fils. Tout argument pour admettre une tribunicia potestas IV pour cet empereur est désormais futile. Un seul milliaire de Barcino qui porte ce chiffre, n’est pas un contre-argument, étant donné que justement les milliaires de la péninsule ibérique montrent assez souvent une importante confusion par rapport aux titulatures impériales.
Mots-clés :
Dataion de constitutions de droit civique, Philippe l'Arabe, Dèce, Herennius Etruscus, Hostilianus, renouvellement de la tribunicia potestas, fiablilité de titulatures impériales sur milliaires