Priester, Prokuratoren und Präfekten: Die Tempelverwaltung im römischen Ägypten
https://doi.org/10.34780/c628-2ei2
Résumé
L’article se penche sur la nouvelle thèse de Stefan Pfeiffer, selon laquelle le culte impérial aurait déjà été introduit en Égypte sous le règne d’Auguste par l’État romain. Sa thèse implique également que les Kaisareia mises en place dans les nomes auraient été gérées par l’archiereus résidant à Alexandrie. Afin d’examiner ces idées, l’ensemble de la documentation d’époque julio-claudienne sera de nouveau étudiée, et une attention particulière sera portée à l’inscription honorifique déjà connue pour Ti. Claudius Balbillus, I.Eph. VII 3042. D’après cette enquête, des documents font référence, déjà à une époque précoce, à des prêtres du culte pour l’empereur régnant. Toutefois, ces témoigagnes, comme tous les autres concernant le culte impérial, au moins pour le Ier siècle apr. J.-C., sont manifestement le résultat d’engagements privés, ou tout du moins locaux, c’est-à-dire de la part d’individus ou de groupes. La fonction procuratorienne d’archiereus fut créée lors d’une grande réforme administrative sous Hadrien, au début des années 120. Elle incluait, selon son titre officiel, les charges du culte de l’empereur ainsi que celui de Sarapis. L’archiereus supervisait aussi la totalité des sanctuaires ainsi que d’autres institutions cultuelles d’Égypte. La réorganisation de cette fonction centrale, domiciliée à Alexandrie, représente une réaction à la révolte juive. Les finances et autres questions relatives aux collèges sacerdocaux furent séparées des compétences jusque-là attribuées au préfet. Elles furent redistribuées à des procurateurs qui lui étaient subordonnés.