‹Panegyris Coinages› – Eine moderne Geisterprägung

Résumé

Cet article traite de la signification des pièces de monnaie sur lesquelles une légende réfère aux dieux comme autorité de frappe. Le point de départ de la discussion est un article de Selene Psoma, qui désigne ces pièces comme ‹monnaie de panégyrie›, utilisée seulement lors de marchés périodiques. D’abord, les petites pièces portant la légende ΕΛΕΥΣΙ, ou une mention similaire, ne réfèrent pas à un festival. Elles sont plutôt frappées au nom de soit (Déméter) Eleusinia, soit des déesses éleusiennes. En considérant littéralement les légendes de ces pièces, l’auteur montre que de telles monnaies étaient frappées par les sanctuaires au nom des divinités. Leur émission étaient trop petite ou trop grande pour servir de ‹monnaie de panégyrie› dans le sens définit par Psoma: Alors que les monnaies d’argent et de bronze de Pergé se trouvent en quantité trop importante pour n’être utilisées que lors de marchés périodiques, le caractère rare des tétradrachmes d’argent de Klazomène et de Pergame, respectivement frappés au nom de Zeus Sôter et d’Athéna Nikephoros, les empêche d’avoir occupé une telle fonction. Ces monnaies ont servi à des fins commémoratives en évoquant l’aide des dieux lors de situations critiques par une épiphanie. De plus, l’émission de petites devises par les sanctuaires pergaméniens après 133 av. J.-C. ne peut être interprétée comme une production exclusivement destinée au paiement lors des festivals de Pergame, puisque des transactions plus importantes n’auraient pas pu être effectuées que par de si petites pièces. En ce qui concerne les motivations derrière la frappe de telles monnaies,
nous devons reconnaître que ce phénomène ne peut être expliqué que par une seule raison. De multiples explications, souvent au niveau local, peuvent justifier ce procédé.